Il y a de la gelée blanche sur l'herbe autour des installations du collège du Konacker quand j'arrive sur place vers 8h40. Le départ est à 9h30 et il y a très peu de voitures sur le parking. Je m'inscris, prends un café pour me réchauffer dans le gymnase bien désert. Quelques minutes plus tard, mes 3 collègues arrivent : Monica, Jean-Baptiste et Frédéric qui étaient déjà de l'aventure des 24 Heures "Pour Quentin".
Un peu de monde arrive mais il apparaît rapidement que nous ne serons pas très nombreux. Tandis que nous discutons sur la tenue à adopter, le soleil commence à émerger. Je choisis de partir en maillot manches courtes (au logo de la société) et les manchettes aux couleurs du Team RL.
Nous sommes finalement vingt-six à prendre le départ tandis que le soleil qui vient de déboucher de la crête contrarie le photographe. Nous pivotons d'un quart de tour pour faire face au gymnase, le soleil est de côté. La photo faite, le départ peut être donné. Dans le premier sous-bois, j'accélère pour passer deux concurrents et avoir la vue dégagée pour déjouer les pièges des racines. Je paie cette effort un peu plus tard dans la montée qui nous mène vers le Saint-Michel. Les deux concurrents, ou deux autres, me dépassent. Un peu plus loin, je marche une minute dans une montée qui nous mène sur le plateau. Nous retrouvons la forêt pour atteindre le ravitaillement. Je prends un quartier d'orange et un morceau de pain d'épice que je mange en montant la côte suivante.
Deux autres concurrents me doublent sur le plateau où les ornières imposent de se concentrer sur le chemin et empêchent de regarder le chouette panorama sur Algrange et Fontoy. A l'heure de retrouver le bitume sur les descentes vers l'arrivée, je sais que le mieux est passé et qu'il va falloir gérer une fin moins agréable, symbolisée par un long faux-plat montant sur le bitume avant de revenir sur le collège.
Je franchis l'arrivée en 1h09. Après un bref ravitaillement et avoir troqué mon dossard contre une médaille-souvenir, je pars en sens inverse à la rencontre de mes collègues. Je crois deux coureurs qui en finissent, puis vois débouler Frédéric au dernier tournant. Je prends une photo et le laisse terminer, j'aperçois Monica et Jean-Baptiste à 300 mètres de là, accompagnés par le serre-file en VTT.
Nous discutons un moment après l'arrivée en attendant la remise des prix, Monica étant la deuxième féminine. Le choix du calendrier n'était peut-être pas judicieux, ou la communication pas suffisante. J'en discute avec un organisateur. J'espère que l'a prochaine édition aura plus de succès car le parcours et l'organisation valent le coup.